Le projet « EUR Solaire » constitue une réponse de l’USMB à l’Appel à Projet « Écoles Universitaires de Recherche » du troisième Programme d’Investissement d’Avenir (PIA 3).
Cet appel à projet vise à offrir à chaque site universitaire la possibilité de renforcer le rayonnement et l’attractivité internationale de sa recherche et de ses formations dans un ou plusieurs domaine(s) scientifique(s), par la création d’une ou plusieurs écoles universitaires de recherche (EUR).
Associant organismes de recherche (CNRS, etc.) et acteurs économiques, les EUR les rassemblent autour d’une même thématique et dans un cadre intégré des formations de master et de doctorat ainsi que des laboratoires de recherche de haut niveau.
S’inspirant du modèle des Graduate Schools, il s’agit de construire un environnement favorable qui permette d’attirer les étudiants à fort potentiel et les jeunes chercheurs du monde entier et de les former dans les meilleures conditions.
Le partenariat avec les acteurs économiques est donc un élément clé des EUR : il doit permettre de renforcer l’insertion professionnelle des étudiants intégrant l’école et de développer des synergies de recherche communes avec les laboratoires universitaires et les organismes, assorties d’une activité de valorisation substantielle.
Ce XXIème siècle place notre société devant un défi majeur : celui de la lutte contre le réchauffement climatique.
Cette lutte passe par deux volets essentiels : la maitrise de nos consommations énergétiques d’une part, et, d’autre part, l’utilisation des énergies renouvelables.
De manière évidente un point d’entrée intéressant se trouve dans la convergence de deux domaines : celui de l’énergie solaire – ressource renouvelable abondante sur notre planète, et celui du bâtiment – le plus gros consommateur d’énergie, représentant à lui seul 43% des consommations nationales.
Ainsi l’amélioration de l’efficience énergétique de l’environnement bâti et le déploiement important de l’énergie solaire dans ce secteur apparaissent comme une solution particulièrement pertinente.
En effet, les études économiques récentes montrent que l’énergie solaire est peu onéreuse donc rentable.
Les enjeux scientifiques et sociétaux se situant plutôt sur les volets de l’optimisation de l’usage, de l’intégration du solaire d’un point de vu non seulement technique, mais aussi juridique, économique, social, et dans la gestion de l’intermittence. C’est à dire la recherche de l’adéquation entre l’offre (‘quand il fait beau’) et la demande (‘quand j’ai besoin de mettre en route les différents équipements ou bien de chauffer mon bâtiment’).
Ces enjeux constituent les trois axes de notre projet et sont abordés selon plusieurs perspectives disciplinaires (droit, économie, sciences du numérique, sciences de l’ingénieur, chimie, etc.) et à différentes échelles d’analyse : du composant au bâtiment, jusqu’à la ville et au territoire (cf. fig 1).
Forte de sa participation en tant que membre fondateur dans l’Institut National de l’Energie Solaire (INES) et de son activité reconnue dans le domaine de l’écoconstruction et du développement durable en lien avec les acteurs socioéconomiques du territoire, l’USMB souhaite affirmer sa position de leader. Dans ce cadre nous proposons un projet structurant et ambitieux d’École Universitaire de Recherches (EUR) : l’Institut pour la Transition Solaire Durable des Territoires (Institut for Sustainable Solar Transition of Built Environment).
Pour mettre en place cet EUR, nous allons structurer les recherches pluridisciplinaires et la formation par la recherche à l’USMB autour de la thématique « solaire » au sens large.
Autour de l’excellence dans chacune des disciplines (sciences pour ingénieur, économie et gestion, droit, numérique) nous allons ouvrir tous les jeunes participants de ce programme aux approches pluridisciplinaires, via notamment des formations thématiques ciblés, mais aussi des ateliers ‘Défi de transition solaire’.
Ce projet impliquera également une certaine restructuration des formations existantes à l’USMB dans ces domaines. Il s’agira en particulier de faire évoluer l’offre de formation vers une meilleure prise en compte des différents enjeux pluridisciplinaires. Les formations impliquées concernent toutes les composantes de l’USMB : IAE, Polytech, mais aussi la Faculté de Droit.
La participation des acteurs socio-économiques du territoire est indispensable pour mener à bien cet ambitieux projet.
Pour le territoire :
Pour l’USMB :
Pour les entreprises :
Ce projet est co-construit par plusieurs laboratoires (actuellement : LOCIE, IREGE, CDDPOC, LISTIC et LEPMI) et trouve sa genèse dans la fédération FRESBE (La Fédération de Recherche Sur l’Efficience Energétique des Bâtiments) ainsi que l’école doctorale pluridisciplinaire SISEO (Sciences et Ingénierie des Systèmes, de l’Environnement et des Organisations).
Financière : 35 k€ pour financer ce qui permettrait de rendre encore plus robuste le projet d’EUR ( chef de projet / prestation externe)
Co-pilotage : Membre du comité de pilotage et acteur à part entière du projet dans le développement des liens avec les acteurs socioéconomiques.