Avec l’âge et pour des raisons multifactorielles, l’être humain est plus sujet à des pertes d’équilibre et s’expose à d’avantage à la chute. D’une manière plus générale, en France métropolitaine, la chute a été en 2004 la première cause de mortalité par accident de la vie courante, soit 62 % des causes connues de décès.
Cependant, l’étude qui permettrait d’identifier les paramètres et leur corrélation avec le risque de chute est problématique puisqu’elle implique d’exposer des sujets fragiles à des situations risquées susceptibles de porter atteinte à leur intégrité physique.
Pour s’affranchir de ces problèmes, ce projet soumettra non pas l’humain mais un avatar robotisé aux différents tests sous différentes conditions sensorielles favorisant la chute.
Il sera alors possible de reproduire les effets comportementaux associés à la vieillesse ou à certaines pathologies telles que le diabète ou l’arthrose pour pouvoir cerner les indicateurs précoces de la chute.
Chez l’humain la chute survient très souvent lors de la phase de déclenchement de la marche, lorsque l’on lève le pied pour se déplacer. Du point de vue biomécanique cette phase est critique puisqu’elle nécessite la création volontaire de déséquilibres antéro-postérieurs et médio-latéraux contrôlés qui rendent possible la projection du corps vers l’avant. C’est donc sur cette phase initiale que se concentreront nos efforts d’analyse.
A terme, nous modifierons progressivement les informations sensorimotrices fournies à l’avatar robotisé tant sur le plan de la quantité, de la qualité et que de la localisation, afin d’en constater les effets comportementaux.
Salaire d’un ingénieur d’étude pour une durée de 6 mois pour un montant total de 17 000€